Le nudiste est âgé. Enfin aux Etats-Unis. Et cela l’ennuie. Contempler la flétrissure des chairs, c’est vrai, c’est moins bandant. Donc, pour ne plus rester entre lui, le nudiste cherche à recruter du neuf du fringant, du tendu, en résumé : du jeune ! si l’on en croit un
Pour augmenter la fréquentation des structures, différentes idées sont en cours de test : baisser les droits d’entrée prohibitifs pour les jeunes bourses, inviter des jeunes gens étudiants à découvrir par eux-mêmes comme c’est bien la vie à poil et compter sur leur prosélytisme, changer l’image (non, ce ne sont pas tous d’ex hippies ni des baiseurs fous)…
Sacré taff en perspective mais c’est la survie de l’espèce qui est en danger. Car on a beau dire, même si le naturiste est d’abord quelqu’un qui refuse la culture de l’apparence, prône un certain retour à la nature (ah, les excellentes émissions cet été sur France Inter sur le sujet) et une vie décomplexée où l’on ne juge pas au physique (tous égaux à poil), c’est quand même mieux pour la vue de contempler des culs et des seins rebondis.
Comme quoi, avec ou sans textiles, l’homo erectus ne change pas…
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