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Ces invisibles images érotiques qui nous attirent

Photo du rédacteur: Nathalie Giraud DesforgesNathalie Giraud Desforges

Vous vous souvenez de ce dessin “subliminal” qui revient, comme les sextoys pour les journalistes, de temps à autre sur nos mails en pièce jointe : on y voit un visage d’homme de profil. Un visage qui ressemble à celui de Freud, avec ses lunettes rondes. Dans le corps du mail, nos correspondants nous enjoignent d’observer le dessin attentivement. Alors on obtempère, on voudrait pas les décevoir, et puis on est un peu curieux. On regarde donc de plus près en se penchant sur l’homme. Et l’on découvre une femme nue. Forcément. De mémoire, sa jambe repliée lui dessine un nez, le pubis forme les sourcils. Enfin je crois. Les bras relevés haut en arrière et la posture cambrée sont le front.

What’s in the man’s mind“. C’est l’intitulé du dessin.

Les chercheurs aussi. Dans la tête des hommes il y a des images de femmes, et dans celle des femmes, des images d’homme. Cela fait tourner le monde même sans vous faire un dessin (en principe, car cela dépend de l’orientation sexuelle du sujet).

Nos amis chercheurs américains, car ce sont eux qui ont planché (faut-il qu’ils en aient des crédits à dépenser, chez nous c’est tout juste déjà pour boucler les fins de mois) ont trouvé que “notre capacité de travail peut être influencée par des images érotiques même lorsqu’elles ne s’enregistrent pas consciemment dans notre conscience“. A l’insu de notre plein gré le sexe nous gouverne ? Diantre ! Voilà qui est nouveau. Si, je vous promets on leur donne de l’argent pour dire ça. Je poursuis. Interrogé, le scientifique de service (Université du Minnesota) assène, interloqué sans doute : “nous avons juste voulu voir si les images invisibles peuvent attirer votre attention ou pas.” “Nous n’avions pas prévu cela.” Non seulement cela attire notre attention mais cela augmente notre productivité. Bigre!

Voilà, il suffit d’exploiter une faille de notre cerveau, comme les failles de sécurité sur Windows en somme, pour faire de nous des êtres plus efficaces. C’est fort, non ? Là où Freud avait mis du moi, du ça et du surmoi, je la fait courte exprès, nos amis chercheurs parlent d’antagonisme binoculaire. C’est moins psychanalytique mais ça permet de rendre les images érotiques invisibles. Ainsi, quand deux images très différentes sont présentées à chaque œil séparément, les images alternent de l’une à l’autre et le cerveau enregistre. Mais si un œil est exposé à une image tandis que l’autre est soumis à un « bruit visuel dynamique » (un flou des pixels comme celui de Photoshop sans doute ? ils ne le précisent pas dans l’article) le bruit supprimera l’image et la rendra invisible pour l’œil.

Le cerveau, futé, travaille alors en « tache de fond » et s’attelle à traiter l’information invisible. Si le sujet intéresse notre cerveau, un stimulus subliminal peut attirer ou repousser notre attention et influencer ainsi nos actions de différentes manières.

La manipulation mentale, y a pas eu des livres sur ça ?

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