Je pourrais dire j’y étais ce qui n’est pas le cas de tout le monde, gniark gniark ! Ok, ok, mais où ? A la soirée de lancement du premier DVD interactif du mag Union, pardi. Ah bon ? Je vous sens tout émoustillés par des révélations coquines alors je fais durer le plaisir, je continue.
La soirée qui s’est déroulée au No Comment, club libertin parisien fermé au lutinage pour l’occasion, eh oui, c’était soirée boulot, est un bel endroit feutré, très luxe, avec un décor très léché dans les coins câlins et de jolies salles de bains.
Donc, ambiance feutrée, lumière tamisée, je suis en grande conversation avec un petit four coincé dans la main gauche et une coupette dans la main droite quand Adam de Lichana, directeur de la Rédaction d’Union, m’introduit (hmmmm) auprès de Rod Stewart, le réalisateur de l’une des séquences du DVD. Stupeur, le chanteur reconverti dans la coquinerie ? J’avale mon p’tit four, secoue la main du monsieur et m’apprête à le complimenter sur la qualité de son travail quand un doute me saisi. Rod Stewart avez-vous dit ? car mon interlocuteur en a la coupe de cheveux, l’allure et la minceur. Nan ! Roy Stuart, ma’am.
Fichtre, j’ai manqué la boulette, c’est bien sûr le célèbrissime photographe fétiche du magazine “collaborateur régulier d’UNION via la rubrique “Récit illustré”, sortes de romans photos accordant autant de place aux images qu’au texte – dixit le communiqué de presse du célèbre mensuel pour annoncer l’évènement. “Les nombreux fans de ce maître du fétichisme, qui a élevé le porno au rang des Beaux-Arts (Roy aime filmer de vrais orgasmes, compose souvent ses propres musiques et apporte un soin tout particulier aux couleurs et à l’éclairage) seront à la fête. “Corps accords” met en scène un danseur Black de toute beauté et une top model qui, à l’évidence, ne simule pas dans les scènes de sexe pur… Rappelons, à cette occasion, que Roy Stuart, avec près de 500 000 ex. vendus par les éditions d’art TASCHEN, est le seul photographe du “porn art” à connaître une audience mondiale”.
Poursuivant ma visite des lieux, avec sur mes traces un hôte prévenant rouvrant les portes des coins câlins dès que je les ai fermées (on ne badine pas avec l’amour ce soir, tsss tsss…), je reviens vers la piste de danse sur laquelle une black fait une démonstration sublime de pole dancing. Torride. Prise en sandwich par un réalisateur et son acteur, jeune homme charmant analyste financier à ses heures ouvrables, je résiste au plaisir de toucher si ce n’est des yeux. Bon, en fait, j’ai touché.
En boucle, le DVD tourne et retourne et je le trouve très frais, une espèce d’innocence si vous me permettez l’expression, quelque chose de l’ordre du plaisir pur d’être filmé(e)s pour ces hommes et ces femmes assez gonflés qui ont osés se montrer. Conversations encore, avec un acteur (a)mateur avant de repartir sagement à 2 h du matin parce que l’on m’attend.
Le DVD sera mis en vente à partir du 1er décembre avec le magazine. Pour en connaître le détail, je vous renvoie vers le dossier de presse très alléchant (prochain billet).
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