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  • Photo du rédacteurNathalie Giraud Desforges

Faire fantasmer ? c’est mon fond de commerce…


Et là, patatras, rien, nichts, nothing, nada… j’aurais dû m’en douter. La dame est beaucoup plus subtile que ça. Charlotte Rampling joue. Elle joue même très bien au propre comme au figuré de son image et des fantasmes qu’elle suscite, parce que faire fantasmer ? Mais c’est mon fonds de commerce ça… Le fantasme épicé d’un zeste de perversité, d’une larme de trouble, d’une pincée d’immoralité, le tout avec un aspect british lointain.

Suggérer, ne rien montrer, faire croire sans faire voir… Tout est dans notre machine à rêve.

Belle dame et belle interview.

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