Oui ! mais non, ce n’est pas de moi. C’est Charlotte Rampling qui nous livre l’info brute dans le numéro 9 du trimestriel Médias (celui de juin que j’ai absorbé en attendant mon RV chez le docteur – rien de tel que les salles d’attente pour se refaire une culture). Avec un titre pareil forcément je me précipite pour savoir si la dame en dit plus, ce qu’elle nous révèlerait de ses fantasmes les plus secrets, quoique le magazine ne soit pas vraiment porté sur les révélations trop intimes.
Et là, patatras, rien, nichts, nothing, nada… j’aurais dû m’en douter. La dame est beaucoup plus subtile que ça. Charlotte Rampling joue. Elle joue même très bien au propre comme au figuré de son image et des fantasmes qu’elle suscite, parce que faire fantasmer ? Mais c’est mon fonds de commerce ça… Le fantasme épicé d’un zeste de perversité, d’une larme de trouble, d’une pincée d’immoralité, le tout avec un aspect british lointain.
Suggérer, ne rien montrer, faire croire sans faire voir… Tout est dans notre machine à rêve.
Belle dame et belle interview.
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