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Les jouets intimes hors la loi


Engoncée dans une morale sans âge qui permet la vente libre des armes mais punit d’emprisonnement

la sodomie, la Cour Suprême US vient de refuser de déclarer inconstitutionnelle une loi texane instaurant la promotion des objets à caractère sexuel (jouets intimes entre autres) comme un délit.

Ce n’est ni la première atteinte à la vie privée ni la dernière. J’avais déjà fait un billet en janvier dernier à propos de la vente libre des armes vs l’interdiction de celle des sex toys au Texas, USA.

A l’origine des faits, un employé d’une librairie pour adulte d’El Paso, au Texas, qui argumentait sur le plaisir procuré par des jouets sexuels auprès de deux clientes, qui se sont révélées être des officiers de police.

Or, la loi texane proscrit la fabrication, le marketing et la diffusion « d’objets à caractère obscène » incluant les sextoys « explicites », cad à l’image d’un organe sexuel. Heureusement, elle ne s’est pas encore attaquée au panier de la ménagère; les concombres, carottes et autres légumes (bio of course !) peuvent encore faire le délice de leur utilisateurs texans …

Si l’état du Colorado, Kansas et Louisiane ont déclaré une telle loi anticonstitutionnelle, Géorgie, Mississippi et Texas s’acharnent à la faire observer.

Le débat fait rage entre puritains et progressistes, les seconds arguant du fait qu’on ne peut légiférer sur les comportements sexuels privés. Et l’avocat du prévenu de renvoyer la Cour Suprême à l’une de ses précédentes décisions qui prenait à rebours une loi texane punissant les rapports homosexuels au motif qu’il s’agissait d’une atteinte à la vie privée.

Les peines à jouir ont encore de beaux jours devant eux si nous n’y prenons garde.

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