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Erotisme au Japon

Dans la newsletter quotidienne de Télérama envoyée par une amie hier matin, une journaliste titrait l’une de ses chronique “l’Art de l’amour“. Le sexe et Télérama, ça matche ensemble ces deux trucs là ?

Mais voui, me répond ma copine par mail : ça parle de “comprendre l’érotisme dans les arts visuels du Japon” pas des 68 positions de l’amour, la 69e étant réservée au nettoyage des instruments …. hihihi.

Mais bon, moi ça m’a rappelé un livre lu il y a un paquet d’années et hop, association d’idées, je ressorts de ma bibliothèque… rose, mon Erotique du Japon classique d’Alain Walter. Un livre dont je vous recommande la saine lecture si vous voulez en apprendre un poil plus sur les pratiques de l’amour et la philosophie qui les sous-tend : l’amour et la mort, la passion occidentale versus l’idéal érotique de l’époque du Heian (le plaisir ne peut naître que d’une attirance sans illusion, totalement détachée de toute passion). Au Japon, on cherche alors (on est entre le 17e et le 19e siècle, période du Edo) à pérenniser le désir sexuel en retardant son accomplissement, en le cultivant avec élégance… Méfiance vis-à-vis des sentiments, détachement subtil qui mène à la multiplication des conquêtes et des expériences qui nourriront le souvenir, et en même temps violence du désir, culte de l’apparence… Fidélité dans “l’infidélité”, constance dans “l’inconstance”. On est vraiment loin de nos pratiques occidentales de la même époque qui semblent si “grossières”.

Ok, il n’y a rien de croustillant et ça concerne des périodes anciennes mais c’est vraiment très éclairant pour comprendre la mentalité du Japon d’aujourd’hui et son culte de la symbolique, comme le Festival du phallus par exemple!

Ca me fait penser qu’il faut que je vous parle aussi de mon ressenti sur le sublissime film d’ImamuraDe l’eau tiède sous un pont rouge” qui parle des femmes fontaines.

Ouh là, je crois que vous allez décrocher. Une idée par phrase on m’a toujours dit à l’école et là, je crois que j’en ai mis trop. Tant pis, je vous donne des rendez-vous 😉 et je poursuis !

Là, rehop, je conclus sur le billet de Télérama que je vous cite “[…] Agnès Giard […] , dévoile tout un pan spécifique de culture méconnue — mœurs, pratiques, fantasmes — qui remonte à des traditions et des mythologies ancestrales. (d’où mon apartée, vous comprenez mieux maintenant !) Culte pour les femmes-poupées et le rose, art du ligotage, attrait pour les créatures marines à tentacules, vénération de la culotte (des usagées se vendent en boutique !), tout cela est clairement décrypté et illustré avec soin.

Bon, son livre s’appelle L’Imaginaire érotique au Japon, c’est paru chez Albin Michel et ça vaut 35 euros. En plus, ça doit être plus accessible que le bouquin de Walter.

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