top of page

Faisons l’amour : j’ai fermé les yeux

Un bouquin récemment commis par une Américaine, se fait l’écho de ce que l’on appelait autrefois le devoir conjugal. Je viens de trouver l’article sur un site ayant pignon sur Web et mon sang n’a fait qu’un tour avant que le clavier ne me démange. Cette obligation faite aux femmes qui promet de la sorte un parfait mariage est le fruit des réflexions d’une autre femme sanglée dans sa vertu, le Dr. Laura Schlessinger qui, entre soumission et soumission, fait l’apologie de la soumission pour garder son mari avec soi : GREAT !

Heureusement, objecte la journaliste, l’amour est tout sauf une obligation. Néanmoins, tempère-t-elle : “des années de cohabitation ont rendu évident pour moi que, faire pour l’autre ce que nous n’avons pas envie de faire nous enrichit, ne nous diminue pas, et c’est ainsi que l’amour se construit.” “C’est un cadeau fait à l’autre“, poursuit-elle, évoquant le fait, que “en vieillissant, l’envie, de compulsive, se transforme en choix.” Bien, retour à la case départ. J’ai pas envie mais je me force pour sauver ma relation… L’emmerdant, c’est que c’est que dans la pensée de la dame, c’est la raison qui gouverne et remplace le désir. C’est chouette son truc: je trouve la grâce dans ma pénitence ?!

Décidément, entre le retour des lobbies anti-avortement et les zélateurs de la pensée bien comme il faut, nos cousins d’Amérique n’ont pas l’air de s’amuser beaucoup. Nathalie leur dirait : épicez votre relation et retrouvez le chemin du lit.

De façon plus triviale, je suggèrerais à ces dames d’arrêter de regarder dans leur assiette (oui, je sais, c’est très très référentiel pour ceux qu’ont pas suivi les précédents posts !) comment faire monter le désir et de s’y coller pour de vrai, avec ou sans matos mais de l’amour dans les yeux (et pas sa feuille d’impôts).

6 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page