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Témoignage endométriose : J’ai trouvé une façon naturelle de la soigner

Dernière mise à jour : 9 juil. 2022

Merci à Véronique pour son témoignage sur son parcours pour soigner l’endométriose. Elle souffre d’une adénomyose, une forme d’endométriose localisée sur l’utérus. L’histoire qu’elle relate, permettra à d’autres femmes de faire un pas concret vers des solutions “à portée de mains”. Une aide pour trouver des alternatives de guérison plus écologiques, moins invasives et perturbantes pour le système que les opérations telles l’hystérectomie partielle ou totale…



Car à ce jour, il y a une méconnaissance des traitements, voire une interdiction de pratiques thérapeutiques peu courantes pourtant efficaces pour cause d’abus. En effet la législation de 2007 interdit pour les ostéopathes, toutes techniques internes, génitales et rectales, sauf pour les kinésithérapeutes, gynécologues ou sages-femmes pouvant faire ces manipulations dans le cadre d’une rééducation périnéale par exemple.

De fait aucun nom ne sera mentionné dans cet article


L’Endométriose : une définition



L’endométriose est une maladie gynécologique pas toujours bien diagnostiquée, qui affecte les femmes réglées. Elle occasionne des maux de ventre de douloureux à insupportables, principalement pendant le cycle menstruel.

Cette maladie se caractérise par la présence d’un tissu appelé l’endomètre, qui se développe à l’extérieur de la cavité utérine, sur les organes génitaux, l’appareil urinaire ou les organes digestifs au lieu de rester à l’intérieur de l’utérus.

Ce faisant, ces morceaux de tissus se comportent comme s’il était dans la cavité utérine. Ils continuent à grossir et à saigner à chaque cycle menstruel occasionnant des douleurs et de terribles spasmes.


L’endométriose : des douleurs handicapantes


Le développement de l’endomètre cause de nombreuses lésions telles que kystes, nodules, adhérences, sur les organes colonisés occasionnant des douleurs dont l’intensité augmentent avec le temps.


Les manifestations pendant les règles particulièrement, peuvent aller à des sen

sations de crampes à des douleurs dans le bas ventre semblables à de fortes contractions utérines, spasmes multiples.  Cela peut aussi s’accompagner par de l’inconfort ou des douleurs vives pendant les rapports sexuels ou lorsque vous allez aux toilettes.

Aucune douleur excessive pendant les règles n’est “normale”.

Allez consulter votre gynécologue, parlez-en à votre docteur et lisez ce témoignage …



Témoignage sur comment soigner l’endométriose


Voici le témoignage de Véronique avec ses mots.

J’ai 53 ans, et j’ai eu quatre enfants, sans problème médical particulier dans le domaine gynécologique.

En pleine péri-ménopause, durant l’été 2017, j’ai commencé à ressentir de petites contractions utérines, puis, au fil des mois, de plus en plus fréquentes, et à l’intensité grandissante, sans saignements. Cela me semblait faire partie de symptômes peu alarmants, notamment du fait que, durant les quatre grossesses, mon utérus était très contractile.


Au bout de six mois, en quinze jours, c’est devenu insupportable, jusqu’à ce que, partant consulter mon médecin, fin mars 2018, je m’écroule dans une crise de douleurs d’une intensité équivalente à celles d’un accouchement. Hospitalisation, multitude d’examens …

Après des péripéties que je vous épargne, et des calmants de plus en plus forts qui ne me soulageaient même pas, il fallut deux mois pour aboutir au diagnostic via un IRM : adénomyose, une forme d’endométriose circonscrite à l’utérus seul, paraît-il assez « classique » chez des femmes ayant eu au moins trois enfants et en péri-ménopause.


Soigner l’endométriose par une opération pas toujours nécessaire


Ma gynécologue m’a adressée à un chirurgien gynéco spécialisé, qui m’a recommandé l’hystérectomie, partielle ou totale.

Lorsque je lui ai demandé « est-ce que je n’aurai plus mal ? », il a reconnu qu’il n’en était absolument pas certain : mes douleurs ne se limitaient pas à l’utérus, elles englobaient tout mon pelvis. J’étais catastrophée.

Qui plus est, j’avais du mal à accepter de me séparer de mes organes féminins, surtout dans de telles conditions. Je me sentais prise dans un mauvais piège, avec une issue pas certaine du tout. Pourtant, aucune autre solution ne s’offrait à moi : l’opération a donc été programmée pour mi-juin, et … je croisais les doigts, tout en ne pouvant imaginer une vie future avec ces mêmes douleurs, totalement handicapantes.


Une alternative naturelle pour soigner l’endométriose



Par une chance incroyable, une amie m’a parlé de la combinaison de l’ostéopathie intrapelvienne combinée à de l’acupuncture.

J’ai d’abord vu l’acupunctrice / médecin chinois de grande expérience, qui m’a confirmé que mes douleurs n’étaient pas circonscrites à l’utérus mais aussi au périnée et que, à son avis, l’hystérectomie n’était absolument pas nécessaire. Qui plus est, elle m’a expliqué à quel point l’utérus est un centre énergétique majeur pour la femme, et que l’enlever se conçoit quand, vraiment, on ne peut faire autrement.


Je souffrais terriblement et ne dormais quasiment plus : elle m’a suggéré d’essayer une séance d’ostéo intrapelvienne, et m’a assuré “ vous verrez, je suis certaine qu’au minimum, vous aurez beaucoup moins mal ». Je peinais à la croire, mais n’avais rien à perdre. Je prenais un nombre croissant de calmants de plus en plus forts, toute ma vie était stoppée et tournait autour de la douleur. Le lundi précédent d’une semaine mon hystérectomie, j’ai vu l’ostéopathe durant une longue séance : elle m’a d’abord expliqué sa pratique en détails, répondant à mes questions avec beaucoup de psychologie et de bienveillance, puis elle m’a traitée.


L’ostéopathie intrapelvienne pour soigner l’endométriose


L’intervention se fait par voie vaginale et/ou rectale, selon le besoin, et notre capacité à supporter l’un et/ou l’autre.

Pour ma part, dans l’état où j’étais, c’est à dire en crise intense, la voie vaginale s’est vite avérée tellement douloureuse qu’impossible. Elle m’a proposé la voie rectale avec une grande douceur, et cela s’est très bien passé : elle a eu accès au col de mon utérus, où les douleurs se concentraient à cette époque, très en douceur, me demandant à chaque instant mon ressenti, et s’adaptant si je ressentais une douleur pour trouver une approche plus acceptable.

Elle a fait des commentaires qui m’ont étonnée, même si elle me l’avait expliqué : sous ses doigts, mes tissus lui parlaient, de moi, de ma vie, de mon psychisme. Je prenais conscience de mon périnée. C’était très surprenant, émouvant, et j’ai versé beaucoup de larmes.


Et là, je n’exagère rien : presque 2 heures après, je sortais de chez elle, en n’ayant plus aucune douleur ! Aucune !!! Aucun calmant ce soir-là, ni les 5 jours suivants.

J’étais très troublée durant les jours qui ont suivi, plutôt encline à reporter ( voire annuler ) l’opération, et en même temps, dubitative : « est-ce que cela durera ? ».


L’alternance de l’ostéopathie intrapelvienne et de l’acupuncture


L’ostéopathe intrapelvienne m’avait expliqué qu’elle pouvait me proposer un travail de plusieurs mois ( impossible de dire combien ), alternant ostéo et acupuncture pour travailler sur d’autres douleurs ( ex digestives ), et sur mon énergie, très basse. J’ai décidé de voir ma gynécologue dans la semaine, qui m’a confirmé que je ne prenais aucun risque en annulant l’opération et en essayant cette voie. J’ai donc appelé le chirurgien le vendredi pour annuler l’opération prévue le lundi ! Je dois dire qu’il a bien compris la logique de ma décision.


L’ostéopathe et l’acupunctrice m’ont donc prise en mains pour plusieurs mois, et je les vois toutes les six semaines chacune, aujourd’hui après 5 mois.

Les douleurs réapparaissant étaient extrêmement supportables les trois premiers mois, j’ai arrêté toute prise de calmants, et chaque séance les faisait disparaître pour plusieurs semaines de nouveau.

Les deux techniques se complètent, notamment par exemple sur l’insomnie quasi totale qui s’était mise en place au moment de la crise : l’acupuncture m’a peu à peu fait retrouver un sommeil naturel de huit heures.


Soignée mais pas guérie : Des douleurs très supportables


Aujourd’hui, courant Novembre 2018, je revis presque normalement. Je suis surtout très fatiguée, ce qui est, selon elles deux et la gynécologue, logique car l’adénomyose est toujours là, qui me fatigue, et, comme je ne suis pas ménopausée, l’afflux d’hormones n’arrange rien.



Mais les douleurs qui reviennent environ tous les mois sont franchement très légères, durent deux ou trois jours, et cèdent à l’intervention de l’ostéopathe à chaque fois.

Je ne doute plus du tout de mon choix, d’abord parce que j’ai évité une opération lourde. De plus, il est vite apparu que ce n’est plus du tout mon utérus qui me fait mal, mais des tissus gynécologiques ou non, dans toute la région, que ce soit vaginal ou mes cicatrices d’épisiotomie ( la dernière surtout, en fait … au moment où mon fils va quitter le nid familial ), ou dans le rectum, jusqu’au sacrum.


Soigner l’endométriose naturellement m’a permis de mieux connaitre mon corps, de me relier à ma féminité


J’ai aussi appris avec elle à connaître cette partie de mon corps que, finalement, j’ignorais quasi totalement, aussi étrange que cela puisse paraître après quatre grossesses ! Et j’ai découvert, plus inattendu encore, à quel point la dimension psychologique y joue un rôle majeur, la mienne, et même celle de mes aïeules.

J’ai l’impression, sans exagérer, que derrière cet épisode de santé très pénible, il y a comme un cadeau caché.

Grâce à l’ostéopathie intrapelvienne et l’acupuncture , je suis non seulement quasi guérie, je sais que je le serai bientôt, et je me sens aussi une autre femme, plus reliée à ma féminité que jamais.


Ma voix pour une voie alternative : Mon témoignage au féminin pour aider d’autres femmes


J’aimerais que mon témoignage soit utile à d’autres femmes, souffrant de cette maladie, adénomyose ou endométriose.


L’ostéopathie intrapelvienne permet à certaines femmes « déclarées stériles » par la médecine allopathique – parfois même après plusieurs FIV – d’enfanter.

Dans pas mal de cas, elle permet de soigner d’autres affections, car la technique de l’ostéopathie intrapelvienne s’adresse à beaucoup de maux que la médecine allopathique ne soigne pas ou peu :

  1. l’après fausse couche,

  2. l’après IVG,

  3. des douleurs cancéreuses,

  4. des préparations ou suites d’accouchement …

Il est important que nous les femmes nous entraidions pour prendre notre corps en mains, et lui apporter le soutien physique et psychologique dont il peut, à certains moments de nos vies, avoir besoin.


Véronique, 53 ans, 4 enfants, plus consciente et plus aimante de mon corps


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