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J’aime les fesses rondes, suite…

Longtemps, j’ai eu le syndrome Coca-Cola : taille fine, hanches larges, cul de mammouth ! Eh, non, pas cul de mammouth, c’est les enfants de Nathalie qui parlent comme ça!

Donc, postérieur aimable, je préfère.

Ça a arrêté de m’angoisser vu que je suis proche de l’âge de la retraite sexuelle. Eh, là, je rigole. Je vais recevoir un tombereau de commentaires incendiaires sur la sexualité du 3e âge qui a l’air vachement chaude, vu tout le temps que l’on a enfin à y consacrer …

Je suis donc tombée tout à fait par hasard sur un article paru dans une revue américaine traitant du look « sablier » : taille fine, hanches larges, exactement mon morpho-type.

Et d’emblée, dans l’introduction je lis : “tous les documents écrits l’attestent, même les plus anciens : la taille fine chez les femmes est attirante”. Foi de chercheur ayant cherché dans des centaines de textes anglais, chinois et indiens remontant aussi loin que le premier siècle de notre ère : la taille étroite et la hanche large sont corrélées dans l’inconscient collectif (femmes + hommes) à la notion de bonne santé et de fertilité. D’où l’attirance susmentionnée. Enfin ! Vive les femmes chocolat d’Olivia Ruiz. Exit les Barbies anorexiques avec des coupures aux commissures des lèvres à force de se faire vomir. Comme l’écrit au 16e s. le poète anglais John Harington, à propos de sa femme idéale : “Sa peau et ses dents doivent être claires, brillantes et sans taches…/ Larges ses seins, larges ses hanches, large l’espace entre les sourcils. / Une bouche petite, une taille étroite…” Moi, moi, moi et remoi !

Et pourtant, poursuit le journaliste, il aura fallu attendre les récentes années 50 pour que les scientifiques établissent un lien entre le tour de taille d’une personne et la largeur de ses hanches, la comparaison de l’un avec l’autre constituant un indicateur clé de bonne santé, la présence d’une grosse bouée abdominale augmentant le risque de problèmes cardiaques. Suit une description apocalyptique des risques encourus tant en matière de cancer que de diabète par cet article destiné, ne l’oublions pas, à des lecteurs américains (nous on sait déjà tout ça, n’est-ce pas ?).

Et puis, noyée sous la montagne de gras qui menace de me submerger, la petite phrase qui change tout : “des recherches antérieures ont démontré que les femmes avec un faible ratio taille/hanches sont aussi plus fertiles.”

Voilà, j’en voulais arriver là : alors que l’on nous rebat les z’oneilles du taux de fécondité phénoménal des Françaises, qui s’est penché sur leur tour de taille ? Hein, qui c’est qui s’est penché ? Si les Français sont de sublimes lovers, c’est aussi que nous avons un un idéal ratio taille/hanches, non ?

Allez, les gronchons objecteront le cas Rubens et autres peintres du même acabit aux femmes voluptueuses mais c’est une autre histoire. La preuve par l’écrit, c’est ce qui fait foi, le reste n’est qu’exceptions !

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