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Petite Histoire Ordinaire – Rendez vous

Daphnée s’était réveillée ce matin là de très bonne heure. Dorian l’avait appelée aux aurores, la priant de venir le rejoindre au plus vite et de se préparer. Il lui avait juste précisé qu’elle allait être initiée et devait se tenir prête et docile telle une novice. Deux jeunes assistantes nouvellement formées seraient également présentes afin de lui montrer les bons usages les bonnes manières et pratiques. La soumission, lui avait-il dit et redit à maintes reprises, devenait désormais son unique ligne de conduite. En outre, Daphnée devait, à l’instant, mettre à ses chevilles et poignets, des bracelets de cuir munis d’anneaux métalliques. Son maître lui avait offert ces liens en soulignant qu’elle aurait à les porter et qu’elle devait s’habituer à leurs contacts. Avant de partir, Daphnée, dans un état second, s’était entièrement épilée le sexe puis avait enfilé un string et soutien gorge ouvert en latex, de couleur noir. Les sous-vêtements brillants moulaient parfaitement ses formes, mettant en valeur la pâleur de son teint, la blancheur de sa peau. Elle savait que Dorian aimait et appréciait particulièrement ce type de tenue. Enfin, pour sortir, elle s’était recouverte d’une longue cape en vinyle. Lorsqu’elle arriva à la grille du jardin, Daphnée aperçu son maître qui l’attendait. Il portait des collant en cuir entièrement lacés jusqu’en haut des cuisses et un body de couleur fauve. Ses jambes gainées, son entrejambe bombé, sous le vêtement, captivait son regard. Elle remarqua que le body était judicieusement fendu entre les cuisses. Il se tenait debout, une courte cravache à la main,à côté d’un escalier qui plongeait vers une porte en bois cloutée. Elle s’agenouilla devant son maître puis posa avec crainte et dévotion, ses lèvres sur la partie renflée qui semblait chaude, vivante. La main de Dorian vînt caresser la longue chevelure blonde. Daphnée sentait en elle, au creux de ses reins, une chaleur, une langueur l’envahir. Elle voulait être, elle aurait voulu… Lui montrant la cravache, Dorian lui assura qu’elle ne devait, en aucun cas, redouter les punitions, la morsure des lanières, mais qu’au contraire, elle saurait sans doute en apprécier toute la justesse, la rigueur, l’efficacité. L’obéissance et la gratitude devaient uniquement occuper ses pensées. Il descendit les quelques marches, ouvrit la lourde porte et lui fit signe de le suivre.

Dorian

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