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Photo du rédacteurNathalie Giraud Desforges

La vie sexuelle des grands-bretons, suite

Je poursuis mes commentaires du papier paru dans le Times online du 6 février.

Au nombre de ces abstinents sexuels d’0utre-Manche, qu’ils le soient volontairement ou non, ce qui frappe c’est le pourcentage de femmes : 21 % d’entre elles déclarent ne pas avoir de relations sexuelles ou ne plus en avoir contre … 15 % d’hommes. Ce qui ne dispense nullement les un(e)s et les autres de fantasmer (copieusement, là c’est moi qui rajoute), de se masturber (Nathalie, où sont tes sex-toys ?) ou d’avoir des lectures/vidéos porno (et le rayon bouquin Piment Rose, c’est où qu’il est ?). Ce que l’auteur de l’article, par ailleurs sexologue, traduit par le terme de « néo vierges » pour s’empresser de recommander des études psychologiques afin de connaître les motivations de ces femmes (et hommes) qui ont choisi, en conscience, de devenir abstinent(e)s. Et de pronostiquer qu’avec l’augmentation du nombre de célibataires en Grande-Bretagne, ce groupe devrait croître et prospérer. L’enfer du sexologue est devant lui. Salle d’attente déserte ? Chiffre d’affaires et queue en baisse / berne ? Tiens cela me rappelle l’étonnant papier paru dans un Libé du mois d’août sur l’asexualité, et qui rappelait ce qui constitue un choix parfaitement assumé de certains : Ils ne ressentent aucune attraction sexuelle. Ils peuvent aimer, mais sont indifférents au sexe. Jusque-là, les asexuels restaient cachés. Depuis quelques années, ils s’expriment, échangent leurs expériences, sortent du placard. Une étude britannique suggère qu’ils seraient très nombreux : 1 % des personnes sondées déclarent n’avoir «jamais éprouvé d’attraction sexuelle pour qui que ce soit». Beaucoup de médecins considèrent l’«asexualité» comme un dysfonctionnement. Ce n’est pas le sentiment des asexuels, qui commencent depuis quatre ans à se grouper en communauté, grâce à l’Internet, et qui revendiquent leur «orientation».

En clair, marre d’être stigmatisés. Bravo les gars, chaque minorité a droit à la parole et celle-là, on l’entend pas souvent.

Pour le reste de la population « copulante », la fréquence des relations s’établit de moins d’un rapport/an à 2 fois et plus par jour et ce 7 jours/semaine. Well done, voilà qui rétablit harmonieusement la moyenne : pendant que certains bouquinent, les autres bossent !, ce qui se traduit de la façon suivante : 32 % des britanniques adultes peuvent être classés parmi les petits baiseurs (moins d’une fois/mois), 44 % comme pratiquants modérés (entre 1 fois/mois et 2 fois/semaine – le crac-crac du W.E. ?) et les 19 % d’assidus qui font l’amour aussi souvent qu’au moins 3 fois par semaine ou plus. A mon avis, y’en a qui se vantent. En termes de comportement hétérosexuel, les données du “British Sexual Fantasy Research Project*” indiquent que le mâle hétérosexuel britannique moyen aura eu des rapports sexuels « oraux », « vaginaux », « anaux » ou toute autre combinaison de ces trois éléments (sic) avec une moyenne de 15,64 femmes durant sa vie. La femelle hétérosexuelle britannique typique se targuant sensiblement du même palmarès (14,56 hommes). Pour les unes et les autres, le nombre de partenaires augmente avec l’âge. Autrement dit, on emballe mieux « plus vieux » ! chic !

*Cette étude s’appuie sur les réponses de plus de 13 000 personnes parmi les quelques 34 000 interrogées via un questionnaire administré par YouGov, une société d’études statistiques.

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