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Témoignage : douleur et plaisir, une histoire intime

Dernière mise à jour : 16 juil. 2022

Douleur et plaisir peuvent être intimement liés autrement qu’avec une dose d’excitation mêlée à une dose de souffrance comme dans les pratiques SM. En effet, il est reconnu que lorsqu’une personne a des maux de tête ou a mal quelque part, une stimulation de son plaisir sexuel a un effet plus ou moins anesthésiant sur la douleur. C’est le sujet de ce témoignage d’Indiana Joy. Mais avant de lui laisser la place, un petit rappel du mécanisme neuro-biologique.


Post revu au 13/07/22






Douleur et plaisir : une histoire d’endorphine


Les endorphines (de l’abréviation endogenous morphine — morphine endogène) sont des molécules synthétisées par différentes zones cérébrales et notamment par l’hypothalamus. Elles sont dites endogènes, car produites par notre organisme. Les endorphines sont sécrétées lors de pratiques sportives (mon article sur la gym au lit et l’endorphine), les activités sexuelles (mon article sur “le sexe c’est bon pour la santé”) de l’excitation à l’orgasme et la consommation de certains aliments, comme le chocolat dans toute cuisine amoureuse par exemple.


Parce que leur structure ressemble à celle des opiacés,tels l’opium, la morphine (d’où leur nom) et la codéine, une fois secrétées dans le corps, ses effets apaisent la douleur, augmentent le plaisir et provoquent souvent une sensation de bien-être relaxant quasi euphorique. Elles ont donc une forte capacité analgésique anti-douleur mieux qu’un cachet d’aspirine !

Comme le résume Jean-Michel Lecerf , médecin nutritionniste ” les effets des endorphines sont comparables à ceux de la morphine”.


Douleur et plaisir : quand l’excitation sexuelle apaise les souffrances


Et maintenant place au témoignage D'Indiana Joy


Souffrant dans ma chair j’ai fait une expérience que je vais vous narrer. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que j’étais en arrêt de travail pour des douleurs m’empêchant non seulement de travailler mais aussi de dormir.

Impossible d’être tout simplement bien au quotidien.


Chers lectrices/ lecteurs, en tant qu’ Indiana Joy,  j’ai eu l’occasion de témoigner plusieurs fois pour le blog de Nathalie sur mon rapport au plaisir et aux sextoys en particulier dans ma découverte du plaisir anal masculin.


La masturbation comme un anti-douleur


Durant l’une de ces longues nuits où je ne pouvais m’endormir, j’ai essayé de combattre le mal par le bien. Ma mobilité étant réduite du fait de la douleur,  j’y suis allé d’abord doucement en plongeant ma main non douloureuse dans mon boxer pour me toucher la verge.

J’ai dans un premier temps fait doucement les mouvements du haut vers le bas jusqu’à m’apercevoir que plus le plaisir montait, plus cela me permettait de faire baisser la douleur. Plus les minutes passaient, moins j’avais mal et cerise sur le gâteau, mon sexe en érection se tendait, se gonflait jusqu’à me faire avoir un orgasme.


De corps douleur à corps plaisir grâce à la masturbation


Je reproduisis plusieurs nuits ce même scénario et le résultat était de plus en plus concluant. Au bout de quelques jours la baisse (pas la disparition) de la douleur me permettait, le temps de mon jeu intime, d’oublier que mon corps n’était que souffrance.  Je redevenais un corps plaisir toujours capable de me faire jouir jusqu’à l’éjaculation.


La chose était validée, la masturbation me permettait d’équilibrer, temporairement, souffrance et jouissance.


Douleur et plaisir : les sextoys mieux qu’un anti-douleur ?


Vous rappelez-vous, que dans un précédent témoignage, pour rééquilibrer des dysfonctionnements dans mon couple (mon témoignage sur comment j’ai surmonté le déséquilibre sexuel dans mon couple) j’avais appris à apprécier une sexualité anale ?

Et bien oui, j’ai testé un matin, dans la salle de bain, un plug vibrant Tantus acquis grâce à Piment Rose.

À peine introduit, en marche, dans mon fondement, le petit jouet a titillé mon anus jusqu’à me faire chavirer de plaisir au bout de quelques minutes.


J’en arrive à la conclusion que le plaisir EST analgésique et que même en étant souffrant il est possible ne serait-ce que quelques minutes de retrouver un bien-être généré par son propre corps.


Indiana Joy avait encore fait un pari sur l’exploration des possibilités naturelles offerte par la sexualité dans un équilibre douleur/ jouissance.


Comme disait Mark Twain :”ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.”


Votre dévoué Indiana Joy, Aventurier des Plaisirs Nouveaux

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